mardi 12 février 2013

L’Histoire de la Réunion de 1700 à 1800

On estime à 750 habitants la population de l'Ile dont 320 Noirs. Un esclave de sexe masculin est vendu à 320 livres, une femme à 200, un négrillon à 150. La Compagnie des Indes se désintéresse de l'Ile. La petite colonie est abandonnée à elle-même, recevant rarement un navire de la Compagnie.

image001De 1713 à 1732, la population augmente de 1171 habitants à 8000 habitants dont 6000 noirs).

En 1715, des commerçants de Saint Malo (France) introduisent à Bourbon des plans de cafés d’Arabie, le café est une culture spéculative pour la compagnie, cela va contribuer à l’extension du système d’esclavage car les colons ont besoin d’une main d’œuvre bon marché.

dimanche 10 février 2013

Yapana ou Ayapana: ses vertus

Le yapana est une plante très connue sous les tropiques. Son nom latin est Ayapana triplinervis (ou Eupatorium ayapana, Eupatorium triplinerve) et elle fait partie de la grande famille des Asteraceae (même famille que la tournesol ou la marguerite) .

A d'autres endroits du globe le yapana (Réunion) aura pour nom : aypana, aiapana, aiapaina, aipana, cagueña, curia, daun panahan, daun perasman, diapalma iapana, diarana-guaco, japana, japana-branca, sekrepatoe wiwir, pool root, white snakeroot, yapana, Diapana, Zèbe cont'la fièv ', Zèbe vulnéraire, Zèbe à thé, Zèbe cout'la.

Il s'agit d'une plante ornementale qui pousse jusqu'à une hauteur de 20 - 30 cm. Les feuilles mesurent entre 6 et 8 cm et sont de couleur verte et la tige est de couleur rose/violet.

vendredi 8 février 2013

La délinquance à Mayotte

La délinquance à Mayotte

On est face à un problème majeur de délinquance à Mayotte. En effet, 50% de la population Mahoraise à 17 ans. Les jeunes n’ont pas d’éducation, ils sont souvent livrés à eux-mêmes, « les parents se sont déresponsabilisés ».  Les chauffeurs de bus sont victimes des incivilités des jeunes, ils lancent de grosses pierres dans les bus. Ils jettent les poubelles remplies sur les routes pour empêcher les véhicules de passer.

Il n’est pas rare de voir des jeunes se bagarrer entre eux sans que personne n’intervienne, au contraire le silence des adultes les encouragent davantage.

mardi 5 février 2013

Des milliers de sinistrés à Madagascar après le passage de Felleng

Le bilan provisoire général après le passage du cyclone Felleng fait état de neuf décès, 4 958 sinistrés, 1 303 sans- abri, 162 cases détruites, 54 cases endommagées et 1 749 cases inondées », a fait savoir le communiqué du Bureau national de gestion des risques et des catastro­phes(BNGRC), hier.

La partie orientale de la Grande île a payé le prix fort de ce cyclone. En effet, trois personnes ont péri dans le district d'Anosibe an'Ala, deux dans la commune de Tsaravinany et une autre dans la commune d'Anosibe an'Ala. Deux personnes déclarées disparues emportées par les crues ont été également retrouvées sans vie dans la région d'Analanji­rofo, une dans la commune d'Anjaha, district de Maroan­tsetra et une autre à Anta­nam­baobe, district de Mananara. Une personne emportée par les crues est également déclarée morte, à Midongy du Sud, région Sud-Est. Les deux autres personnes décédées se trouvent dans la région de Sofia.

La région Votovavy Fito­vinany enregistre aussi le plus de sinistrés après le passage du cyclone Felleng avec 3 602 personnes, la plupart dans la commune de Mananjary.

L'express de Madagascar

dimanche 3 février 2013

La découverte de l’île de la Réunion : de ses origines jusqu’à 1700

La Réunion, située à 800 km de Madagascar, fait partie avec Maurice et Rodrigue de l’archipel des Mascareignes, c’est une île volcanique en forme d’ellipse de 207 km. Sa superficie est de 2 512 km² avec deux sommets le Piton des Neiges (3 069 mètres) et la Fournaise (2 613 mètres).

L’origine de la découverte de la Réunion reste encore un mystère mais il semblerait que les Arabes et les Austronésiens (Indonésie et Malaisie d’aujourd’hui) ont découvert l’île en premier avant le XVème siècle, car ils connaissaient bien l’Océan Indien, ils faisaient du commerce le long de la côte est de l’Afrique. Quand ils découvrirent l’île ils la nommèrent « Dina Morgabin » qui signifie l’Ile de l’ouest, elle apparait sur une carte portugaise en 1502 sur le planisphère de Cantino.

En 1498, Vasco de Gama (navigateur portugais) arrive dans l’océan Indien, remonte le Canal du Mozambique, explore Madagascar, l’Ile du Mozambique et va jusqu’à Calicut en Inde, c’est à partir de là que commence véritablement la colonisation européenne de l’océan Indien. Après les Portugais, ce sont les Hollandais mais aussi les Anglais et les Français qui s’engagent dans l’expédition coloniale.

 

desadecouvertea1700L’archipel des Mascareignes apparait bien sur cette carte cela montre que l’île de la Réunion a été reconnue par les Portugais avant 1502. Aucune trace de cette découverte n’a été retrouvée, mais celui qui est passé à l’est de Madagascar avant 1502 est Diogo Dias.

 

Comment Diogo Dias a-t-il découvert l’île ?

Le  9 Mars 1500, une expédition de 13 vaisseaux quittait Lisbonne à destination du Sud de l’Afrique et des Indes. En voulant s’éloigner très à l’ouest de la côte africaine afin de mieux profiter des alizés, la flotte découvrit le Brésil le 22 Avril 1500, puis le 24 mai, l’expédition se trouvait au large du Cap de Bonne Espérance lorsqu’une violente tempête s’abattit sur elle. Le navire fut séparé de la flotte et fut repoussé au Sud-est de Madagascar, sur une mer où aucun Européen n’était jamais allé. Perdu Dias décide de rejoindre l’escale de Mozambique en se dirigeant vers le Nord-Ouest. C’est en suivant ce parcours qu’il a pu passer à vue des îles Mascareignes, puisqu’il découvrit Madagascar le 10 août 1500.

Par la suite, le commerce portugais vers les Indes s’accrut suite à l’expédition de Cabral ; entre 1500 et 1528, 299 vaisseaux portugais franchirent le Cap de Bonne Espérance. L’image des îles Mascareignes se précisa sur les cartes.

L’île a été abordée le 9 février 1507 le jour de la Sainte-Apolline, et qu’elle a été baptisée Santa Apolonia. Lorsque les navigateurs portugais se rendaient aux Indes, l’île leur servait d’escale sur la route des épices.

Pedro de Mascarenhas                     1597 : l’île figure sous le nom de Santo Appolonia

pedrodemascarenhas                santoappolonia

En 1520, le navigateur Pedro Mascarenhas nomma Islas Mascarenhas (iles des Mascareignes) l’archipel réunissant les îles Maurice, Rodrigues et Santa Apolonia. De retour aux Indes en 1528, le navigateur Mascarenhas  fit escale à Santa Apolonia pour décharger une cargaison de porcs, de chèvres, de bœufs, de singes, qu’il laissa en liberté. Ainsi, lorsque les circonstances s’y prêtaient, les navigateurs portugais accostaient et déposaient leur trop plein, que ce soit des plantes, des fleurs ou des animaux.

En somme, l’île Santa Apolonia semblait susciter tellement peu d’intérêt que Portugais, Hollandais et Anglais y débarquèrent sans même en prendre possession. D’après les récits de l’époque, il était très difficile d’accoster à l’île en raison des accidents de terrain sur le littoral, c’est ce qui expliquerait le manque d’intérêt envers l’île de la part des navigateurs du XVIème siècle.